L’effort global est déployé pour lutter contre le problème majeur du réchauffement climatique. Depuis le Protocole de Kyoto jusqu’à l’Accord de Paris, la communauté internationale a participé à des pourparlers cruciaux pour l’avenir de la Terre.
Un bilan partiel des avancées de l’Accord de Paris
Dans ce blog, nous allons explorer l’Accord de Paris, conclu lors des discussions de la COP21 à Paris en 2015, et son rôle crucial dans la lutte contre les changements climatiques en collaboration avec le site globalclimateinitiatives.
Il fixe une stratégie pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES), dans le but de limiter le réchauffement climatique à 2 degrés Celsius d’ici la fin du siècle.
Selon les données fournies par le GIEC, un groupe intergouvernemental de spécialistes sur l’évolution climatique, les avancées vers ces objectifs sont insuffisantes. Alors que certains pays, en particulier les pays industrialisés, ont pris des mesures pour réduire leurs émissions, d’autres, souvent les pays en développement, font face à des obstacles considérables pour respecter leurs engagements. Cela met en évidence l’importance d’une plus grande équité climatique.
Malgré la montée en popularité des énergies renouvelables par rapport aux énergies fossiles, la problématique de la déforestation persiste, en particulier dans les pays en développement. Les changements climatiques et l’élévation du niveau de la mer ont déjà un impact significatif sur les écosystèmes, la biodiversité et les populations à risque.
Les obstacles à surmonter : finance climatique et inaction politique
La réalisation de l’Accord de Paris est fortement influencée par le financement climatique. Le Fonds vert pour le climat a été créé lors de la COP16 tenue à Cancún dans le but de fournir un soutien aux pays en développement dans leurs efforts pour s’adapter au changement climatique et réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Les promesses de financement ne sont cependant pas toujours tenues. Selon le Programme des Nations Unies pour l’environnement, il y an un problème important à résoudre pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris en raison du manque de financements. Cela incite à réfléchir à la manière dont la communauté internationale peut apporter un soutien plus efficace aux pays en développement.
La négligence politique demeure un obstacle. La mise en œuvre des objectifs visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre est basée sur des engagements volontaires et dépend de la volonté politique de chaque pays signataire. De plus, la sortie des États-Unis de l’Accord de Paris sous la présidence de Donald Trump a mis fin à l’effort collectif, bien que le pays soit revenu à l’accord avec la présidence de Joe Biden.
Vers un régime climatique plus ambitieux et plus contraignant ?
En réponse à ces difficultés, il y an une demande de régime climatique plus ambitieux et plus restrictif. La Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) a été établie lors du sommet de la Terre de Rio en 1992 et sert actuellement de base aux négociations sur le changement climatique. Néanmoins, la situation d’urgence climatique nécessite une révision du cadre des changements climatiques.
Cela pourrait impliquer un nouvel accord plus ambitieux et juridiquement contraignant qui fixerait des objectifs plus stricts de réduction des émissions. D’autres suggèrent de renforcer les dispositifs actuels, tels que l’augmentation du financement climatique et l’amélioration de la surveillance et de la vérification des engagements pris.
L’avenir de la lutte contre le réchauffement climatique
L’Accord de Paris a représenté une avancée significative dans la lutte contre le changement climatique. Néanmoins, en raison de l’étendue du défi climatique et de l’urgence de la situation, des avancées plus significatives sont indispensables. Il est nécessaire de mener une transformation complète de nos sociétés et de nos économies afin d’atteindre une neutralité carbone.
Il est important de mettre en place une transformation qui ne se limite pas aux initiatives des gouvernements et des entreprises, mais également à la mobilisation de l’ensemble de la société civile. La façon dont nous répondrons à cette crise aura un impact significatif sur l’avenir de la planète. Chaque individu, la société civile et les décideurs ont un rôle à jouer.
En réponse à l’urgence climatique, comment pourriez-vous contribuer à réduire le réchauffement climatique ?